Une inhumation c’est quoi ?

Une inhumation est un procédé funéraire qui consiste à enfouir un défunt sous terre. Très courante dans la plupart des rites religieux, l’inhumation est également pratiquée chez les laïcs, par tradition ou parce que cela est plus en adéquation avec leurs valeurs. Pour protéger ses proches du poids financier d’une inhumation et s’assurer que les obsèques seront à son image, il est possible de souscrire un contrat de prévoyance funéraire. Si toutes les funérailles sont différentes, le déroulement reste sensiblement le même, quelles que soient les options choisies. Les étapes principales d’une inhumation sont les suivantes :

  • L’obtention d’un certificat de décès.
  • L’annonce du décès aux autorités compétentes.
  • Le choix d’une entreprise de pompes funèbres.
  • Le choix de la date des funérailles et l’annonce des obsèques par le biais d’un avis mortuaire.
  • La mise en bière, la levée de corps et le transport jusqu’au lieu de la cérémonie.
  • La cérémonie avec la lecture d’éloges funèbres.
  • La mise en terre du cercueil du défunt.
  • La verrée funéraire.

Le coût d’une inhumation représente une certaine dépense. En plus des frais des pompes funèbres, il faut prendre en compte aussi les taxes des tiers et des différents prestataires œuvrant au bon déroulement des funérailles.

Une inhumation écologique : mythe ou réalité ?

Indéniablement, la crémation a un côté écologique puisque le cercueil doit répondre à des normes sanitaires n’entravant pas la bonne combustion du bois. Qui plus est, les cendres sont souvent dispersées dans la nature ou dans un jardin du souvenir ce qui dispense de la location d’un lieu de recueillement. Aussi, il est possible d’opter pour une urne funéraire qui devient un arbre afin de participer au cycle naturel de la vie. Il est donc légitime de se demander si à l’instar de la crémation, une inhumation peut être écologique. Eh bien la réponse est : oui. Conscientes de cette problématique, certaines entreprises de pompes funèbres s’engagent à n’utiliser que des produits écoresponsables lors d’une inhumation. De plus, depuis peu, le cercueil en carton devient une sérieuse alternative et participe à endiguer la déforestation, la surconsommation d’eau et de fioul découlant de la conception des modèles en bois massif. D’ailleurs, certaines entreprises novatrices mettent en relation des individus désireux de se faire fabriquer un cercueil de leur vivant en vue d’une inhumation, avec des menuisiers de leur région pour créer un véritable modèle personnalisé et sur mesure de leur vivant.

Que faire après une inhumation : le monument funéraire

Dans certains pays, la pose d’une pierre tombale n’est pas obligatoire. Toutefois, à la suite d’une inhumation, les familles qui viennent se recueillir devant la tombe préfèrent souvent aménager le lieu non seulement pour rendre le deuil moins difficile à porter, mais aussi pour offrir une sépulture décente et à l’image du défunt. À noter que la pose d’un monument se fait généralement 3 à 6 mois après l’inhumation, afin de permettre à la terre de se tasser. Un monument funéraire peut arborer plusieurs formes, à connotation religieuse ou plutôt laïque, et peut être conçu en différents matériaux même si les plus courants demeurent le granit, la pierre ou le marbre. La pierre tombale comporte généralement :

  • le nom et prénom du défunt,
  • sa date de naissance et sa date de décès,
  • une épitaphe ou le portrait du proche disparu.

Aussi, la mode est au monument funéraire paysager, afin de pallier le côté austère d’un monolithe en marbre ou en granit. Ces monuments permettent de développer un petit écosystème contenant des plantes vivaces, des arbustes, des tapis végétaux et sont sollicités par les personnes souhaitant une orientation écologique à leur inhumation. Néanmoins, le prix d’un monument funéraire représente une certaine dépense et requiert un entretien régulier qui peut être effectué par la famille ou par une entreprise de pompes funèbres.

Catégorie
Pompes funèbres
Publié le
26 janvier 2021