Les funérailles, c’est quoi ?

Parfois employé comme synonyme d’« obsèques », le terme « funérailles » représente l’ensemble des célébrations menées pour rendre hommage à un défunt. La cérémonie des obsèques est, depuis des siècles, un rituel pour les familles en deuil destiné à faire un dernier adieu à l’être cher.

  • L’histoire des funérailles en France
  • Les funérailles en France de nos jours
  • Les nouveaux modes de funérailles
  • L’humusation : le « vrai » retour à la terre selon certains
  • L’aquamation : des funérailles avec une crémation… sans flamme
  • La promession : une pratique funéraire venue de Suède

L’histoire des funérailles en France

Si la tradition des funérailles a évolué selon les époques et les mœurs, il est dans la nature de l’homme de rendre un dernier hommage à l’être cher disparu. Dès l’Antiquité, elles étaient monnaie courante et étaient organisées selon le statut du défunt. Néanmoins, à la suite du déclin de l’Empire romain et de l’emprise croissante de l’Église, la crémation a laissé place à l’inhumation. Des cimetières sont alors construits à l’intérieur des villes et les funérailles deviennent une occasion de réunion sociale. Or, les défunts sont de plus en plus nombreux et ces inhumations posent des questions de salubrité. 

En 1780, le drame du Cimetière des innocents scelle définitivement le débat.  Désormais les familles sont priées d’aller inhumer les morts en dehors des enceintes. Quelques années plus tard, sous le règne de Napoléon, les pratiques funéraires et les modalités des funérailles évoluent. Il devient notamment possible de louer des concessions funéraires et, en 1897, la crémation n’est plus interdite. 

Si l’organisation des funérailles a été longtemps l’apanage de l’Église, et ce jusqu’en 1905, les pompes funèbres se sont laïcisées au début du XXe siècle. Les services communaux ont commencé à préparer les obsèques, permettant à tout un chacun de bénéficier d’une cérémonie de funérailles et aux familles de respecter les souhaits du défunt. En 1963, la crémation devient officiellement autorisée par l’Église, démocratisant peu à peu ce mode de funérailles.

Les funérailles en France de nos jours

Aujourd’hui en France, la législation funéraire ne permet que deux types de funérailles : l’inhumation ou la crémation. Bien que la construction du premier crématorium français remonte à 1889, l’inhumation est très largement restée ancrée dans les rites funéraires du XXe siècle et le taux de crémation peinait à dépasser les 10 % dans les années 1990, contrairement à d’autres pays européens. Mais les mœurs évoluent et le rapport à la mort aussi. Face à une conscience écologique de plus en plus développée, la crémation a commencé à rentrer dans les habitudes funéraires françaises dans les années 2000 enregistrant près de 25 % en 2004. 

Ces dernières années, les offres des pompes funèbres inhérentes aux funérailles avec crémation se sont enrichies, ce qui explique en partie l’engouement croissant envers ce mode de sépulture. Si sur la question des funérailles, les jeunes, contrairement aux séniors, envisagent à l’heure actuelle davantage l’inhumation, de nombreuses études s’accordent à dire que le taux de crémation devrait dépasser les 50 % en France d’ici 2030. Ce phénomène est d’ailleurs déjà palpable dans les grandes villes et en région parisienne où, face au coût de location de concession funéraire et au manque de place dans les cimetières, les funérailles avec crémation représentent la norme. 

Les nouvelles tendances funéraires

Si la crémation gagne du terrain, elle est loin de représenter une alternative suffisante pour tous ceux qui souhaitent des funérailles à leur image. Mais, contrairement aux idées préconçues, le domaine funéraire se renouvelle et si ces possibilités de sépulture sont pour l’instant interdites en France, des associations, ferventes du concept, militent pour que ces questions soient étudiées.

L’humusation : le « vrai » retour à la terre selon certains

L’humusation reste au cœur de bon nombre de débats en France puisqu’elle correspond à une solution économique, écologique, voire même spirituelle. Elle permet, même au-delà de la mort, de faire en sorte que ses propres funérailles participent au cercle vertueux de la vie. Pour vulgariser le concept, il s’agit de placer la dépouille hors-sol dans un compost qui, passée 12 mois, se transformera en humus fertile. En France ce type de funérailles écologiques est proscrit puisqu’il est contraire à la législation en vigueur. 

L’aquamation : des funérailles avec une crémation… sans flamme

L’aquamation ou « liquéfaction » utilise l’hydrolyse alcaline pour dissoudre la dépouille. Le corps est placé dans un caisson pressurisé à environ 10 bars et chauffé à haute température ne laissant que les os qui sont transformés en poudre puis remis dans une urne cinéraire à la famille. Comme ce procédé est déjà utilisé en France pour le traitement des cadavres d’animaux, il pourrait techniquement être appliqué à des funérailles. L’aquamation est bien moins coûteuse qu’une crémation et présente une empreinte environnementale bien plus faible.  

La promession : une pratique funéraire venue de Suède

La promession ou « lyophilisation » consiste à réduire un corps en particules fines. Pour ce faire, le défunt est placé dans de l’azote liquide puis, une fois refroidi, sur une table vibrante. Les restes métalliques sont ensuite retirés par un aimant et la poudre résultant de la promession est placée dans une urne funéraire. Ce mode de funérailles écologiques est le seul qui demeure autorisé dans certains pays européens, mais pas encore en France.

Catégorie
Obsèques
Publié le
9 avril 2021

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