Une crémation c’est quoi ?

Représentant une alternative écologique à l’inhumation, la crémation, longtemps pratiquée dans l’Antiquité puis interdite par l’Église, suscite un regain d’intérêt depuis la fin du XIXe siècle. Le mode de sépulture peut être choisi de son vivant par le biais de la souscription d’un contrat de prévoyance. Mais avant de décider ce qui est le mieux pour ses obsèques, mieux vaut être informé sur la question.

La crémation en France

Dès la fin du XIXe siècle, le rapport au corps et la manière d’aborder la mort ont évolué, inspiré par les mouvements hygiénistes et la libéralisation des mœurs. Relativement timide au début du XXe, la crémation commence à gagner du terrain dans les années 1950 et représente un mode de sépulture respectueux du défunt. Un peu partout en Europe et dans le monde, au dernier quart du XXe siècle a été enregistrée une hausse significative du taux de crémation. Cela peut s’expliquer de plusieurs manières :

  • Une baisse de l’influence de la religion sur la gestion des défunts,
  • Une volonté de soulager les proches des frais et formalités liés à une inhumation,
  • Un engouement plus marqué envers l’écologie et le désir d’organiser des obsèques en ce sens,
  • Un manque de place dans les cimetières de certaines grandes métropoles.

Le coût d’une crémation

Dans l’imagerie populaire, le coût d’une crémation est souvent moins élevé que celui d’une inhumation. Or, en pratique, c’est rarement le cas. En effet, un enterrement peut engranger des frais annexes importants comme la location d’une concession funéraire ou la pose d’un monument, des charges que l’on ne retrouve pas lors d’une crémation. Néanmoins, la crémation nécessite des prestations des pompes funèbres telles que la mise en bière ou la levée de corps. Aussi, le cercueil reste tout de même obligatoire dans le cadre d’une crémation. Il faut aussi prendre en compte le prix de la cérémonie funèbre, de la décoration florale, de l’envoi de faire-part – même s’il est aujourd’hui possible de le faire numériquement – et tous les frais déroulant de l’organisation d’une verrée. Mises bout à bout, ces prestations de pompes funèbres ont un coût similaire au tarif facturé lors d’une inhumation.

Cependant, il est vrai, l’économie se fait sur la location d’une concession ou d’une tombe, qui n’est en aucun cas obligatoire lorsqu’il s’agit de cendres. Pour obtenir une crémation au meilleur prix, il est conseillé de faire appel à un comparateur de pompes funèbres afin de trouver le partenaire parfait.

Que faire des cendres après une crémation ?

Une fois que l’urne cinéraire est remise par le crématorium, la famille peut choisir de l’inhumer dans le lieu de recueillement de son choix : caveau familial, tombe cinéraire ou columbarium. Dans certains pays, elle peut également enterrer l’urne – si celle-ci est biodégradable – dans la nature ou répandre les cendres du défunt dans la forêt ou en mer ou dans les lieux cinéraires prévus à cet effet, notamment dans un jardin du souvenir, un lieu de recueillement collectif et anonyme, très prisé. Comme la législation funéraire est différente dans chaque pays, avant de décider du devenir des cendres, mieux vaut se renseigner sur les spécificités de votre région.

Catégorie
Pompes funèbres
Publié le
26 janvier 2021